Stéphanie Gaboriau, Bonjour et bienvenue, Je m’appelle Stéphanie, infirmière, instructrice de méditation de pleine conscience et du programme MBSR. Je partagerai mon expérience avec vous avec plaisir. Elle s’appuie sur du vécu, de la pratique quotidienne et intensive lors de retraites et sur des enseignements fiables et certifiés. Je me suis formée principalement auprès de l’I.M.A (Institut européen des approches basées sur la pleine conscience) grâce à Euthymia. Pour me présenter plus personnellement, j’ai choisi de répondre aux questions que l’on me pose régulièrement :
D'ou viens-tu?Originaire de Vendée (85), à Montaigu, à une demi-heure de Nantes. J’ai eu la chance de grandir à la campagne, non loin de la mer également, que j’affectionne tout autant. Quelques mois après la fin de mes études d’infirmière, je suis partie travailler à Tahiti, où j’ai vécu une quinzaine d’années. J’ai beaucoup voyagé dans le pacifique et ailleurs, attirée par les îles, les volcans, la montagne. Peut-être retrouverez-vous un peu de ces inspirations dans les méditations.
Pourquoi es-tu partie?L’âme voyageuse, aventurière...toujours attirée par ce qui sort de “mon ordinaire”, découvrir d’autres cultures, d’autres paysages, d’autres façons de vivre, de penser, de voir la vie, de soigner. J’ai commencé en Afrique où j’ai probablement attrapé le virus du voyage :) Arrivée à Tahiti je me suis retrouvée professionnellement : plus de relationnel, de temps à consacrer aux patients, plus d’échanges et de collaboration. Je me suis épanouie personnellement. Il y a une certaine forme de pleine conscience dans la culture polynésienne, c’était le début d’une autre qualité de vie! Parallèlement j’ai découvert le yoga. De là, j’ai appris à habiter mon corps. J’en étais complètement déconnectée suite à des années de lutte contre mon surpoids. Pour moi, au début la méditation c’était “la relaxation de la fin du cours”. Puis, j’ai multiplié les stages de yoga et de méditation, les livres. Et l'expérience est venue! J’ai pratiqué encore et encore et observé les effets dans mon quotidien, dans le rapport aux évènements, aux gens, au corps, à moi-même. Aujourd’hui, je souhaite aider ceux et celles qui veulent s’y initier et intégrer la méditation dans leur quotidien dans l'optique de soigner, de trouver ses propres ressources internes, de découvrir que ce n’est pas de la relaxation mais une tout autre expérience, bien plus vaste et riche pour retrouver un peu plus d’aisance et de liberté. J’ai donc découvert celà à Tahiti comme j’aurais pu le faire ailleurs. Il n’est pas nécessaire de voyager loin, de faire le tour du monde pour pratiquer le yoga et la méditation, c’est accessible à tous, ici et maintenant.
Comment médites-tu alors ?On peut méditer assis, debout, couché, en marchant, en mouvement, les yeux ouverts ou fermés, dans le calme ou l’agitation, le matin ou le soir. A chacun de trouver la manière qui lui corresponde. Je suis plutôt une méditante du matin. Ma pratique évolue, au début j’ai commencé à méditer toute seule à la maison avec les moyens du bord, internet, CD. Je m’efforçais dès le réveil de m’asseoir sur mon coussin, tous les jours de 10 à 20 minutes, voire moins pour créer une habitude, tester et voir. J’en récoltais déjà les bienfaits. Je partais aussi en retraite de méditation plus intensive (à Tahiti, en Nouvelle-Zélande) pour approfondir ma pratique et être aiguillée. Avoir un guide, c’est un accélérateur, un soutien dans la pratique. Méditer en groupe est très enrichissant autant pour soi que pour les autres.
Pourquoi es-tu revenue? Pour te former?Oui, à mes débuts, j’ai voulu pratiquer, au sein de mon métier, pour constater les bienfaits que la méditation pourraient apporter aux patients et aux soignants. Je me suis inscrite alors au MBSR, seul programme de méditation validé scientifiquement en termes de bénéfices sur la santé. J’ai donc plié bagage et je suis revenue en France en me lançant dans la formation d’instructeur de méditation auprès de l’IMA et Euthymia. Parallèlement ce fut, pour moi, le bon moment pour un retour aux sources, me rapprocher de ma famille et de mes amis. Depuis, je continue à faire des retraites de méditation en silence pour approfondir ma pratique de pleine conscience dans différents centres :
Je m’attache à suivre des enseignements certifiés et il est important pour moi d’avoir des instructeurs qualifiés ayant une longue expérience de la méditation. Ma pratique se veut laïque, sans connotation religieuse, même si les enseignements viennent du bouddhisme. La méditation de pleine conscience est la rencontre justement entre ces traditions orientales et les avancées scientifiques occidentales. En complément, j’ai la compétence pour assurer des cours de yoga. formée auprès de Yoga Ayurveda à Angers. Il existe plusieurs style de yoga et de professeurs, chacun enseignant avec qui il est. Je m’attache à ce que se soit le yoga qui s’adapte au participant et non l’inverse, c’est à dire un yoga doux, qui s’adapte à chacun selon ses capacités, la posture n’étant pas un aboutissement en soi.
C’est comme un nouvel art de vivre alors?Oui, la pleine conscience est une ouverture, un art de vivre ! Aujourd’hui sans le yoga, c’est mon corps, mon dos surtout, qui s’exprime et me rappelle à l’ordre. Sans méditation, mes journées ne sont pas les mêmes, mes rapports aux autres et aux évènements non plus. La méditation, le yoga, sont des disciplines que l’on s’impose au début et qui s’imposent à nous par la suite. Je vous invite à venir découvrir ce que la méditation pourrait bien vous apporter dans votre vie quotidienne.